Cette semaine, c’est la seconde phase de la compétition européenne. La plus intense et la plus importante puisque c’est la phase à élimination directe. Une défaite et on fait ses valises, direction les vacances! On le sait, dans un tel tournoi, tout peut arriver et nombreux sont les favoris à s’être fait surprendre par un outsider dans une stressante séance de tirs aux buts notamment. L’équipe de France peut sans doute connaître pareille mésaventure mais il y a aussi des raisons d’y croire!
C’est justement ce qu’on a décidé de faire. Croire à une victoire de la France le 31 juillet prochain du côté de Wembley et ainsi voir, la capitaine, Wendy Renard, soulever le trophée. Si tu n’es pas encore convaincu, on va te donner donner de l’espoir chez JD.
Une équipe de France sûre de ses forces
Alors oui, dans une compétition internationale, il y a les adversaires mais il y a aussi ses propres certitudes. Sur ce plan, la France a fait le plein de confiance durant la phase de groupe. Favorite, elle a terminé première sans trembler, marquant 8 buts en 3 matchs pour 2 victoires et un match nul dans un match sans enjeu contre l’Islande.
Corinne Diacre, la coach, a même pu faire tourner son effectif afin de gérer l’état physique de ses troupes en vue du quart de finale contre les Pays-Bas. Seule ombre au tableau: la blessure de Marie-Antoinette Katoto, déjà forfait pour le reste de la compétition.
Grace Geyoro en fer de lance
3 buts en 3 matchs, certes tous inscrits contre l’Italie lors du premier match. Mais tout de même! S’il y en a bien une qui peut prendre le relais de Katoto, c’est elle. Grace Geyoro, la milieu de terrain du PSG. Physiquement au top après une saison tronquée, elle est en forme au bon moment.
Elle sera l’une des armes principales des Françaises dans le secteur offensif qui reste l’un des atouts majeur de cette équipe. Si Geyoro performe comme elle a su le faire, il y a de fortes chances que la France aille loin.
Un parcours qui devrait aller crescendo pour la France
Comme évoqué précédemment, dans ce genre de tournoi, les surprises ne sont jamais à négliger mais l’avantage, c’est que l’on connaît pratiquement le parcours de la plupart des équipes jusqu’à la finale. Dès lors, on peut dire que, si tout ce passe bien pour la France, celui-ci s’avèrerait très intéressant car il irait crescendo jusqu’à la finale. Les coéquipières de Wendy Renard vont attaquer pied au plancher dès les quarts de finale, puisque ce sont les Néerlandaises, tenantes du titre, qui se dresseront face à elle. Une équipe dont il faudra se méfier mais qui a tout de même du mal dans cette compétition avec de nombreuses joueuses touchées par des blessures, le covid ou simplement en méforme, comme Lieke Martens.
Ensuite, si les Françaises arrivent à passer cet écueil, il faudra probablement hausser un peu plus son niveau pour passer l’obstacle allemand, le champion toute catégorie, qui n’a, pour le moment encaisser aucun but dans la compétition. On a du mal à croire que les Allemandes puissent se faire éliminer par leurs voisines autrichiennes… Et si la France parvenait à surprendre la Nationalmannschaft, viendrait alors la grande confrontation. La finale rêvée… Contre l’Angleterre…
Une finale éventuelle contre le pays-hôte?
C’est là l’autre « avantage » de la première place de l’équipe de France en phase de groupe. En ayant respecté leur tableau de marche, les Françaises sont sûres et certaines d’éviter l’Angleterre avant une éventuelle finale à Wembley. Ce n’est pas une mauvaise chose tant les Lionnes ont impressionné en ce début de compétition, avec 3 victoires en 3 matchs et… 14 buts marqués! Dont une victoire 8 à 0 contre la Norvège.
Autant dire qu’elles ne sont pas venues pour faire de la figuration et pas question de repartir sans le trophée à domicile, portées par des dizaines de milliers de fans. Les affronter en finale, avec la pression du résultat, ne serait peut-être pas plus mal car les Anglaises seraient clairement favorites. Et on sait que les Françaises ne sont jamais aussi fortes que quand elles sont outsiders…